Conclusion

La Naissance sous X est une sortie de secours pour une femme qui ne veut ou  ne peut garder son enfant, une fois le délai de l’IVG dépassé. Il n’ y a pas une raison commune  particulière d’aboutir à cet acte. 

Celui-ci est présent directement ou indirectement, grâce au boîte à bébés, dans différents pays. Néanmoins, cet acte n’est pas autorisé dans toute l’Europe. En effet la naissance sous X est interdite en Allemagne, en Belgique, au  Danemark, en Espagne, en Finlande, en Grèce, en Irlande, en Norvège, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, en Slovénie et en Suisse. Mais certains pays disposent de « boîte à bébés », en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Italie, en Slovaquie, en Suisse et au Royaume-Uni.

La Naissance sous X est une sortie de secours pour une femme qui ne veut ou  ne peut garder son enfant, une fois le délai de l’IVG dépassé. Il n’ y a pas une raison commune  particulière d’aboutir à cet acte.

La naissance sous X entraine une action d’adoption, qui elle est autorisée dans les pays. Mais chaque pays a ses critères et conditions d’adoption qui peuvent différer des autres pays.

L’acte de naissance sous X, entraine une division de la société, séparant les mères qui ont accouchées sous X et les enfants qui sont nés sous X. En effet les deux parties défendent leurs droits, le droit de l’anonymat contre le droit de connaître ses origines. Comme nous avons pu le voir avec le cas de Pascale Odièvre, la naissance sous X peut détruire un individu, mais il peut également ne rien changer à sa vie, cela dépend de la psychologie de chaque individu. Mais il y a également des mères qui vivent mal cet acte, et viennent à le regretter quelques années plus tard.

Comme nous a dit Didier Mendelsohn, la naissance sous X pose une multitude de questions auxquelles on ne peut répondre pour le moment. Mais il est important de rappeler que ce sujet est encore un sujet tabou malgré un certain progrès depuis les années 50.

On peut se demander si Victor Hugo, se posait déjà la question de l’importance des origines, avec sa citation,

« Le passé est une partie de nous-même,

   La plus essentielle peut-être,

   Qu’est-ce qu’un arbre sans racine ?

   Qu’est-ce qu’un fleuve sans sa source ?

   Qu’est-ce qu’un peuple sans son passé ?... »