Conclusion sur la Belgique

On peut alors conclure que la naissance sous X assure un accouchement dans de bonnes conditions sanitaires pour la mère et l’enfant elle permet d’éviter l'avortement, des abandons voire, dans des cas extrêmes, des meurtres. L’accouchement sous X n'est pas une solution à l’avortement, on peut seulement constater que les femmes qui accouchent secrètement sont parfois des femmes qui auraient voulu avorter, mais qui ont dépassé le délai légal autorisant cet acte.

Cette question est toutefois très controversée et beaucoup estiment que ces avantages ne compensent nullement les multiples inconvénients. Chaque enfant a le droit de connaître ses origines car elles sont constitutives de son identité, lui cacher peut causer des troubles psychologiques. La mère qui a accouché sous X peut le regretter par la suite et être prise par un sentiment de honte et de culpabilité. L’accouchement sous X ne tient pas compte des droits du père biologique. La question de l’accouchement sous X révèle donc un conflit de valeurs, comme le souligne le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique, pour certains membres du Comité « il n’est pas acceptable que viennent au monde des enfants sans filiation », alors que pour d’autres, « la sauvegarde de la vie de l’enfant doit être la première valeur à respecter ».